jeudi 29 décembre 2016

Neujahr in Frankreich

Oh dieser Weihnachtsstress, endlich ist er vorüber!

Jedes Jahr denke ich, nein dieses Jahr werde ich mich ganz bestimmt nicht verrückt machen! Ich habe diesmal alles gut vorbereitet, muss nichts mehr in letzter Minute erledigen – vom Essensplan für die vielen Familienfeiern bis hin zu den Geschenken für die Babysitterin und den netten Nachbarn, der für uns so häufig Päckchen entgegennimmt... Und dann ist es jedes Mal doch genauso wie das letzte, vorletzte, vor-vorletzte Jahr: stressig! 

Wir Franzosen haben aber einen sehr praktischen Brauch: es ist erlaubt bis Ende Januar seine Wünsche für das neue Jahr zu überbringen… Was für eine Erleichterung - denn die hatte ich ganz und gar vergessen! 



Die Glückwünsche für das neue Jahr verbindet man in Frankreich auch mit einer... ja, richtig geraten: mit einer kulinarischen Spezialität! Insbesondere am Tag der Heiligen Drei Könige aber auch den ganzen Januar versammelt man sich mit einem Glas Champagner um eine „Galette des Rois“, einem Kuchen aus Blätterteig und einer Mandelcreme in der eine „fève“ (ursprünglich eine trockene Bohne, heute winzige Porzellanfigürchen), versteckt wird. Derjenige, der die „fève“ in seinem Stück Galette findet, ist der König oder die Königin und darf sich seine Königin bzw. ihren König aussuchen. Wenn Kinder dabei sind und damit es keinen Streit gibt (denn alle Kinder wollen die Krone!), verstecken sich alle Kinder unter dem Tisch auf dem die Galette geschnitten wird und dann heißt es: wer kriegt dieses Stück Galette? Und die Kinder: das ist für Onkel Pierre! Das ist für Mama!

Insbesondere in Paris findet man sie an jeder Strassenecke vom exquisiten Patissier bis zum Discounter aber es ist auch sehr einfach seine Galette selbst zu backen. 

Sie brauchen: 
2 runde Blätterteigrollen 
125 Zucker 
3 Eier
125g Butter 
125g gemahlene Mandeln

Bereiten Sie die frangipane vor: vermischen Sie die weiche Butter mit dem Zucker, 2 Eiern und den Mandeln.
Rollen Sie eine Teigrolle in eine runde Form aus. Geben Sie die frangipane auf den Teig und streichen Sie sie auf den Teig flach, lassen aber etwa 3-5 cm am Rand frei. Nehmen Sie eine fève wenn Sie eine haben oder eine Münze, in Alufolie eingepackt und verstecken Sie sie in der frangipane. Rollen Sie nun die zweite Blätterteigrolle aus und legen diese auf die frangipane. Das ergibt eine Art Sandwich… Schließen die Galette indem Sie die untere Rolle mit der oberen verkleben am Besten in dem Sie den Rand der unteren Teigrolle etwas anfeuchten und mit einer Gabel mit der anderen zusammen drücken. Auf der Galette ritzen Sie mit einem Messer Rauten oder andere Muster aber Vorsicht, der Teig darf keine Löcher haben. Mit dem letzten, geschlagenen Ei bestreichen.
Ab in den auf 200° vorgewärmten Ofen für etwa 45 Minuten – fertig ist Ihre Galette!

Während die Galette abkühlt bleibt Ihnen genug Zeit eine Krone zu basteln…

In anderen Ecken Frankreichs isst man zu diesem Anlass andere Kuchen, z.B. ist es in der Provence eine Briochekrone die mit glasierten Früchten und Hagelzucker verziert wird. 

Ich wünsche also guten Appetit und einen guten Rutsch ins neue Jahr! Bonne année!




mardi 20 décembre 2016

Expressions intraduisibles et autres emmerdements

Aujourd'hui je voudrais vous parler d'un mot allemand qui est parfaitement intraduisible d'après-moi...

C'est le mot "Lehrgeld". Vous allez vous dire que ce sont les frais de scolarité, le coût pour les cours que l'on prend ici ou là. Peut-être les coûts faramineux pour aller à l'université dans certains pays.

Non, pas du tout: il s'agit de ce que coûte une bêtise que l'on fait: c'est le coût pour apprendre sa leçon. Aujourd'hui: je me suis garée dans un parking (entièrement vide) à une place réservée. Mea culpa, mea maxima culpa. C'est bête, je l'avoue, mais apprendre que c'est pire que bête - qu'il ne faudra plus jamais, jamais recommencer, ça m'a coûté la modique somme de 287,50€.

Je ne m'étendrai pas sur les méthodes archi-douteuses des entreprises de remorquage aujourd'hui. Peut-être après avoir déposé plainte pour "Nötigung" (difficilement traduisible aussi: en quelque sorte un abus de force).

Tout ceci nous rappelle que les automobilistes sont les vaches à lait de la nation, même dans ce pays où la voiture est une institution vénérée de tous côtés. Ou presque - moins chez les Verts. Vache à lait - encore une expression intraduisible.

Mais je m'arrête de faire feu de tout bois (et ça, vous traduisez comment?) et d'essayer de me consoler en écrivant ces quelques lignes.

Au fait pour ceux qui s’inquiéteraient, j'ai bien récupéré Titine. Et là aussi, je suis preneuse de toute expression allemande exprimant de l'affection que l'on peut porter à sa voiture...


vendredi 16 décembre 2016

Une galerie d'art éphémère au cœur de Munich

Une galerie pop-up. Un concept qu'on imagine bien à Paris, New York, Londres. Mais à Munich?

Et bien si, il y en a! L'une d'elles, dans une petite rue discrète mais très centrale. Interrompre le shopping de Noël pour visiter une galerie confidentielle au cœur de Munich, j'adore!

Oscar Gauthier
Emmanuelle Agnès et Minmin Peng ont organisé une exposition dans la Galerie Ninety Days en partenariat avec la Galerie Arnoux à Paris.


La galerie est un lieu qui fait penser à un salon où on aurait envie de se poser pour prendre le temps d'admirer les œuvres et qui respire l'esprit parisien des années 50 tel qu'on l'imagine: intello, sombre, chic. Le regard (enfin, le mien) est attiré d'abord par deux sculptures cercles en fonte d'Etienne Beothy. Pour moi elles sont impossibles à photographier, tant c'est la sensualité de la matière qui joue le premier rôle dans chacun de ces cercles qui semble se fondre en lui-même et générer une tension, une direction, un flux...  On a envie de toucher pour mieux appréhender les détails de ces sculptures, de comprendre où elles commencent, où elles finissent.

Le fil conducteur reste l'abstraction pour les peintures exposées. Ainsi dans les tableaux d'Oscar Gauthier on voit le travail de la matière et les reliefs creusés par le couteau du peintre dans la couleur. Les tableaux sont pourtant très différents: l'un est tout en rondeurs tandis que l'autre semble presque figurer une foule - ou les toits d'une ville du sud? Un autre ressemble à s'y méprendre à un drapeau français... C'est le charme de l'art abstrait, on ne se lasse jamais d'essayer de trouver ce qu'il représente.

Oscar Gauthier - 1953

C'est pointu mais pas inaccessible. On sort des sentiers battus pour découvrir des artistes peu connus du grand public dans ce lieu éphémère. Allez également jeter un coup d’œil dans la boutique Ninety Days adjacente où de nombreux autres tableaux sont exposés.

Avec le budget adéquat on peut même emporter l'une de ces œuvres chez soi - un magnifique cadeau à se faire à soi-même.

Oscar Gauthier - 1949




Galerie Ninety Days

Hildegardstr. 2

80539 Munich


mardi 13 décembre 2016

Presse et bonne humeur... du côté de Glockenbach

Le Glockenbach est un quartier sympathique, vivant, très central. On y trouve mille et un restaurants, cafés, bouis-bouis en tous genres.

Au fil d'une promenade je me suis retrouvée au Faun en début d'après-midi: la cuisine est "internationale" et acceptable, et chose pas si fréquente à Munich, on est servi jusqu'à minuit. Ce qui vaut le déplacement ne se trouve pas dans votre assiette, c'est le lieu lui-même: la grande salle ornée de magnifiques moulures peintes et le grand comptoir à l'ancienne sont assez exceptionnels. Les quelques clients installés dans le restaurant étaient plongés dans la lecture de leurs journaux et l'ambiance était calme, paisible, presque studieuse - un véritable contraste par rapport à la vie qui pulse dans le quartier.

Un petit voyage dans les années 20 et une petite bouffée d'esprit de "Kaffeehaus" viennois au prix d'un café, c'est une affaire, non?






Hans-Sachs-Str. 17
80469 München

jeudi 8 décembre 2016

Sur Munich Madame: encore et plus d'idées cadeaux


Paru aujourd'hui,  mon dernier article chez les copines de Munich Madame

Cliquez ici pour y découvrir mes meilleures adresses... 

Bonne lecture!
































mercredi 7 décembre 2016

Presse et bonne humeur, version sucrée

Un café et un bon (non, un très bon gâteau) dans un cadre agréable pour vous reposer de votre shopping frénétique? ... je savais que je n'étais pas la seule à avoir envie de me poser un peu pour papoter avec une amie ou découvrir les titres de mon quotidien préféré au chaud.

Aujourd'hui: une grande maison de tradition, le Café Luitpold



 On y déjeune très bien, mais le mieux c'est de venir à l'heure du goûter pour déguster les magnifiques gâteaux de la vitrine: des plus traditionnels Strudels aux pâtisseries d'inspiration française - très réussies - vous y trouverez certainement votre bonheur. Et les popcakes font la joie des petits... et des grands aussi, pourquoi pas? Ils sont si jolis! 


Essayez de trouver une place dans la verrière ou palmeraie, une toute petite bouffée d'exotisme teintée d'architecture seventies au métro Odeonsplatz... C'est unique! 

Et si vous êtes sympa, vous repartirez avec quelques pâtisseries ou chocolats pour ceux que vous avez laissé à la maison. 



Brienner Str. 11
80333 Munich
http://www.cafe-luitpold.de/

mardi 6 décembre 2016

La folie des Plätzchen


Les Plätzchen, c'est une délicieuse façon d'attendre le Père Noël en Allemagne.

Ces petits gâteaux sont confectionnés selon des recettes familiales jalousement gardées ou en suivant des recettes à la pointe de la mode culinaire du moment. La décoration n'est pas en reste et c'est là que chacun peut dévoiler son talent ou choisir la simplicité.


C'est également l'occasion de se réunir en famille ou entre copines pour faire la patisserie ensemble pendant des journées entières. Les enfants sont les bienvenus lorsqu'il s'agit de pétrir, découper à l'emporte-pièce ou de décorer. Mais les chefs d’œuvres - c'est autre chose! Ça demande des années d'expérience, une patience d'ange et beaucoup d'adresse! Le but est de présenter des assiettes chargées de nombreuses sortes de ces petites merveilles avec le café. Et pour les invités, le but est de résister à dévorer toute l'assiette en un clin d’œil. Si vous n'avez pas l'occasion de goûter à tout, n'ayez crainte, il est très probable que vous repartirez avec un sachet en cellophane garni de quelques Plätzchen ou même avec une jolie boite en fer blanc bien remplie.


 Pour les paresseux et les sous-doués en cuisine, on trouve des Plätzchen partout durant la période de l'avent: dans les supermarchés pour les budgets plus serrés et chez les pâtissiers pour les autres. Vous trouverez mes adresses préférées dans un article à paraître très bientôt dans Munich Madame.

Il existe cependant des recettes très simples qui vous permettront de ne pas passer pour un "Backmuffel" - non, ce n'est pas un mufle mais un ronchonneur de la patisserie). Gardez ce mot "Muffel" sous le coude, il est très utile: vous entendrez souvent parler de "Morgenmuffel" (le ronchonneur du matin, qui n'a pas envie de se lever) ou même de "Modemuffel" (celui qui s'habille comme un pied). En ces temps de préparatifs hystériques vous pourrez certainement placer le mot "Weihnachtsmuffel" (ronchonneur de Noel) dans la conversation!

Mais je m'égare alors que je m'apprêtais à vous donner MA recette fétiche, super-facile mais qui en jette (enfin un peu).

Plätzchen à l'orange

Mélanger 300g de beurre mou avec 200g de sucre, 2 œufs, une bonne pincée de sel et le zeste de 3 oranges bio.

Vous pouvez aussi utiliser ces zestes d'oranges que vous trouverez au rayon patisserie de votre supermarché (il vous en faudra 3).

Ajouter 350g de farine, 1/2 cuillère à café de levure chimique et 2 cuillères à soupe d'eau. Mélanger. Poser du papier de cuisson sur une plaque de cuisson et étalez-y la pâte ainsi obtenue.

Et hop, c'est fini - au four à 175° pendant 20 minutes.

Pendant ce temps, faites fondre du chocolat noir (environ 100g) et faites couler de fines rayures de chocolat sur le gâteau cuit et un peu refroidi. Lorsque le chocolat a durci, découpez le gâteau en losanges d'environ 3 cm sur 2 (pour qu'ils aient la taille "réglementaire" des Plätzchen).

Si vous y prenez goût, tout magazine féminin qui se respecte propose des hors-série Plätzchen pleins de recettes originales et variées et il existe une multitude de livres de cuisine dédiés à ce sujet délicieux.